« Je te le jure papa, je ne dirai à personne que tu m’as violé(e) »
J’ai passé des semaines à rédiger cette enquête. J’ai parcouru de longues distances pour rencontrer des sources qui parfois, annulaient des rendez-vous sans explication. Soit. Mais, je ne parviens pas à oublier cette peur exagérée, cette angoisse permanente, ces yeux vides de sens comme ceux d’un adulte à qui la vie n’a rien apporté, cette haine des hommes… que j’ai lue dans le regard de ces petits enfants violés.